Bonsoir à tous. Quelques mots sur la course de Buc.
Les conditions semblaient réunies pour que tous les acteurs (organisateurs, dirigeants, coureurs et spectateurs) passent un bon moment. Il ne pleuvait pas. Les coupes étaient super originales. Les coureurs étaient venus en nombre. Vendée U était là pour les photos. Bino et Marcel étaient souriants. Bref, cela s'annonçait bien.
Et puis voila, vers la mi-course, les coureurs avaient subitement un visage horrifié : ils venaient de passer à côté de plusieurs coureurs allongés au sol. Deux chutes étaient signalées avec des détails que je n'écrirai pas. Nous appelons les pompiers. Nous leur précisons bien qu'il leur faut envoyer deux ambulances car les deux chutes se sont produites quasiment simultanément, à une distance d'environ 200 m l'une de l'autre.
La première s'est déroulée en centre ville, en bas de la grande descente des arcades, à la sortie d'un pif paf. Selon radio peloton, les coureurs échappés auraient heurté un photographe un homme âgé qui traversait la chaussée. Ils sont touchés à la tête, aux épaules, au dos, au bassin et aux jambes.
La seconde chute s'est déroulée en plein centre ville, près du cente culturel, là même où les dossards sont remis. Une voiture, dans le sens de la course (contrairement à ce qui a été écrit par ailleurs) roulait à faible vitesse du côté droit d'un terre-plein central. Un coureur arrivant à pleine vitesse a choisi de passer du côté gauche du haricot afin de ne pas être ralenti. Sauf que la voiture a tourné à gauche pour se stationner hors du circuit. Le coureur a percuté le véhicule et a effectué un soleil. Il est lourdement retombé sur la face. Heureusement, il n'aura que des points de sutures. La fracture de la machoire a, un instant, été envisagée.
Les organisateurs ont alors décidé de stopper les courses (123 & 45) afin d'éviter un sur-accident. A ce moment de la matinée, la circulation automobile était devenue suffisament dense pour pertuber le bon déroulement des épreuves. Quelques minutes plus tard, nous avons eu droit à une averse. La route était devenue glissante par endroit, surtout au niveau des pavés.
La décision d'arrêter les courses n'a pas donné lieu, à ma connaissance, à un grondement des coureurs. Certains s'étaient arrêtés d'eux mêmes deux tours plus tôt, à l'instar de Christophe Millot, l'un de nos deux Métro's boys du jour. Quant à Nicolas Blanchard qui n'avait plus rien à espérer au classement du jour, il roulait à vitesse modérée, conscient de la gravité de la situation et de l'imminente décision des organisateurs.
Voila ce que j'ai vu et entendu à Buc ce dimanche matin.
Jean-Raymond